Cette colline n'est jamais vraiment silencieuse

© Odile Gamache

CRÉATION DANS LA CHAMBRE

Cette colline n'est jamais vraiment silencieuse

performancethéâtre

Lundi 22 avril 2024

19h30

Mardi 23 avril 2024

19h30

Jeudi 25 avril 2024

19h30

Vendredi 26 avril 2024

19h30

Samedi 27 avril 2024

15h00

Lundi 29 avril 2024

19h30

Mardi 30 avril 2024

19h30

Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse est une adaptation libre de Sisyphe par Gabriel Charlebois Plante. Le metteur en scène propose une expiation des châtiments que nous nous proclamons nous-même contre notre gré. Une tentative de libération commune de tout ce qui alourdi le quotidien et empêche l’amour envers soi-même et envers les autres.  Cette colline n’est jamais vraiment silencieuse se situe dans la continuité du travail entamé par Gabriel Charlebois Plante dans le cadre du spectacle Le Cid en 2018. Cette nouvelle œuvre au dispositif scénique à la fois minimaliste (une seule source d’éclairage) et ambitieux (5 tonnes de roches sur la scène) est le produit d’une recherche qui est mené par l’auteur depuis trois ans et dont le processus de création fait l’objet d’un film documentaire par la réalisatrice Sophie Bédard-Marcotte et produit par l’Office National du Film. Dans ce spectacle librement inspiré par le mythe de Sisyphe, le metteur en scène cherche à aller au bout d’une expiation avec le public. Des pensées obsédantes qui nous réveillent au cœur de la nuit, aux frontières intérieures qui nous replient sur nous-mêmes, il y a toujours un Sisyphe intérieur qui sommeille en nous et qu’on retrouve inlassablement. Dans une perspective de reprendre du pouvoir sur ce qui nous accable, le metteur en scène propose ici une relecture où les dieux sont tout autant enchainés au châtiment. Car, s’il y a un Sysiphe condamné à effectuer une tâche absurde pour l’éternité, il y a bien un geôlier condamné à le regarder. Il y a là un châtiment à deux, comme si on ramenait l’idée de pouvoir, l’idée de ce qui nous accable, pas comme une force absolue, mais commeune coexistence immatérielle et éternelle. « Avec humour et selon une logique d’arroseur arrosé, une multitude de Sisyphe sur scène arrivera à déjouer les châtiments du quotidien en rendant la frontière entre le geôlier et le prisonnier, floue. »

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